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Égypte-Le masque d’or des béquilles

Luxor African Film Festival

« La Danse des béquilles »

remporte le masque d’or

Tariq Al Najah

L’aventure continue avec « La danse des béquilles », un court-métrage qui traite de la discrimination des handicapés. Réalisé par Yoro Lideul Niang, le film a remporté le Grand Prix du Luxor African Film Festival (Laff), en Égypte.

Par Chérifa Sadany Ibou Daba SOW,

Cheffe du Desk Culture

Quel est l’âge de « La danse des béquilles » ?

Deux ans !

« La danse des béquilles » est sortie pour la 1ère fois le 6 décembre 2021 au festival « Dakar Court ».

Pouvez-vous nous parler de son parcours dans les festivals ?

Oui : par la grâce de Dieu « La danse des béquilles » a fait une quinzaine de festivals et a obtenu 11 distinctions :

Meilleure interprétation féminine au festival « Dakar Court ».

Meilleur court métrage festival « Films Femmes d’Afrique »

Meilleur court métrage festival francophone de Washington

Prix spécial festival « Vues d’Afrique » de Montréal

Meilleure interprétation féminine festival « Les Téranga »

Meilleur court métrage festival « Les Téranga »

Meilleure interprétation féminine festival « Films de Congo »

Meilleur scénario festival « Films de Congo »

Meilleur Court métrage festival « Films de Congo »

Meilleur court métrage festival des films africains de Cologne

Grand Prix festival de films de Luxor, Masque d’Or de Toutankhamon

« La danse des béquilles » a reçu le grand prix de la 12e édition du festival de film Luxor African. Dites-nous en adjectif qualificatif comment vous vous êtes senti ?

Honoré ! Très honoré d’avoir été distingué par le jury, à l’unanimité, pour ce Grand prix, de la catégorie internationale de court métrage.

Aussi, j’ai rencontré beaucoup de doyens du cinéma africain comme le producteur mozambicain Pimenta, le grand réalisateur Souleymane Cissé du Mali pour ne citer que les deux… J’en ai vraiment profité, il faut avouer.

En quoi ce nouveau prix est-il important pour vous ?

Une distinction est toujours importante. Oui c’est très important pour ma carrière.

Vous  avez été reçu par Alioune Sow, le ministre de la Culture, pour présenter votre 11e prix, le Masque d’or de Toutankhamon, grand prix de la catégorie court métrage de la 12e édition de Luxor African Film Festival ?

Tout à fait !

Quelles ont été les grandes lignes évoquées lors de cette audience avec le ministre ?

Avec le ministre, en présence de M. le directeur de la Cinématographie, M. Germain Coly… le grand chef de notre délégation en Egypte ; nous avons parlé du cinéma en général, pour l’établissement de moyens, de développement et de tournage, pour une politique de prise en compte des jeunes. Nous avons ensuite échangé sur mes projets et la prise en compte des artistes et acteurs culturels handicapés.

Très réceptif, le professeur Aliou Sow, en présence du directeur de la Cinématographie, m’a écouté religieusement et m’a rassuré avec des propos clairs et très ambitieux.

Les ambitions de Yoro Niang sont-elles toujours les mêmes ?

Of course ! Continuer à raconter des histoires, et à faire des films.

Où en êtes-vous avec vos projets ?

A découvrir le moment choisi ! Pour l’instant je préfère laisser « La danse des béquilles » continue de  faire son chemin.

A quand le long métrage de « La danse des béquilles » ?

Un long métrage de « La danse des béquilles » n’est pas à l’ordre jour.

Peut-être d’ici 10 ans, ou 20 ans …. qui sait ? Pour l’instant, je travaille sur autre chose, sur d’autres thématiques.