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« Une ligne éditoriale très soixante huitarde, une approche iconoclaste sur fond de culture humaniste ».

Afrique, Bm, Fmi : La misère !

Banque mondiale-Fonds monétaire international

Pauvre Afrique !

Les interventions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ont eu des conséquences néfastes dans la plupart des pays africains.
Souvenons-nous que c’est le libéralisme et les réformes qu’ils ont imposés à ces pays qui ont détruit les embryons d’industries ou même les industries matures ante indépendances qui existaient dans des pays comme le Sénégal. Ces deux institutions ont aussi imposé le démantèlement des systèmes de protection des travailleurs.
Elles ont appliqué aux pays africains, au sud du Sahara, à la notable exception de l’Afrique du Sud (pays des Blancs du temps de l’apartheid ), le programme économique que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale avaient voulu imposer à l’Allemagne hitlérienne après sa défaite.
Un bon plan de développement serait de faire tout le contraire de ce qui y était préconisé.
En résumé, l’Allemagne (est un État fédéral) devait être réduite à un mosaïque d’Etats (la diviser pour l’affaiblir) en pays agricole, fournisseur de matières premières. Ce pays a échappé au sort qui lui était réservé parce que le sentiment nationaliste y était très fort, malgré la défaite, et les alliés, notamment les US et la Grande Bretagne, craignaient la prise du pouvoir par les communistes. Il y’avait aussi le besoin de la production industrielle de l’Allemagne pour la reconstruction de l’Europe. Voilà pourquoi le démantèlement de l’industrie allemande a été arrêté.
Sous un autre angle, on peut constater que la France, au moment des indépendances formelles, qui étaient devenues inéluctables (Indochine, Madagascar, Tunisie, Maroc et surtout l’Algérie), voulait maintenir ces pays sous sa domination et l’instrument pour ce faire était les fameux accords secrets que le général de Gaulle avait imposés aux ex-colonies.
La stagnation voire la régression économique et sociale de ces pays a certes des composantes internes, mais les plus essentielles sont d’ordre externes; ce sont les orientations économiques que leurs partenaires aux développements leur ont imposées.

Ababacar Sedikh DIAGNE