GMT Pile à l'heure

La Ligne du Devoir

Veux-tu devenir ma femme ? Oui, jusqu’à ce que la fierté nous sépare… Par Sadany SOW

Les cris de cœur sonnent comme une cloche du côté des femmes. Certaines sont insatisfaites et étouffent dans leur foyer. Naturellement, des questions taraudent l’esprit…

De quoi se plaignent-elles ?

De la fierté de l’homme.

L’égo est la partie humaine de l’homme qui l’oblige à tout ramener à lui. Tout humain est attiré inéluctablement par tout le système mis en place par l’égo.

Une partie des hommes pense qu’avoir de l’égo, c’est se croire supérieur, se placer en avant, attirer l’attention à soi pour briller. Chez eux, leur égo se manifeste souvent au travers de leur autorité et de leur grand désir, bien souvent inconscient, d’imposer aux autres leurs idées, façons de penser ou d’agir.

Ont-ils tort ?

Commentaires

Anonyme : « J’ai vécu avec un homme extrêmement fier : pour un verre d’eau à zéro mètre de lui, il pouvait me faire descendre au deuxième étage. Étant une femme soumise et culturellement éduquée à prendre soin de mon époux, je ne voyais pas d’inconvénient à sa manière d’agir. Ce n’est qu’après une fatigue somnolente que j’ai ouvert les yeux en demandant le divorce ».

Anonyme : « Entre mon travail, l’entretien de la maison et mes enfants, j’ai l’impression d’être dans une bouteille d’abeilles au milieu du feu. Mon mari étant un homme généreux, a un seul défaut : la fierté. Qu’il serve notre fils à manger pendant que je vais récupérer des torchons à la cuisine lui pose problème. Cette situation me lasse ».

Abou Diallo, trente ans : « J’ai fait cinq ans de mariage. Mon épouse ne se plaint pas trop souvent parce que je suis tout le temps à son chevet. Et cela renforce notre complicité. Mais il ne faut pas taxer ces hommes de fainéants. Ils ont juste été victimes de la culture africaine. De mon côté, mon père, bien qu’il n’était pas au soutien avec ma mère, m’obligeait à l’être. Cela m’a servi aujourd’hui, dans mon ménage ».

 

Pour lire la suite, consultez l’article gratuitement en ligne à la page 8 de notre journal ou téléchargez le :