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La Ligne du Devoir

Une première, pour une Dame

La participation de la dame Tamaro Seydi sur le terrain politique a peut-être permis de dorer la pilule : avec les amis de son époux réunis autour du groupe « Abdoulaye Daouda Diallo ADD pour SMS en 2019 », l’épouse a puissamment secondé son mari, surtout dans la zone sud assez sensible.

Retour sur une idylle.

En plein procès de Karim Wade, Abdoulaye Daouda Diallo s’amourache du témoin principal et en fait son sugar baby ; l’industriel, lui, en avait fait sa mascotte avec son sucre Tamaro qui a fait merveille en Afrique centrale. Lui y est reconnu sous le nom de « Monsieur Tamaro ». On peut alors comprendre que Abdoulaye Daouda Diallo ait soit tombé sous le charme de la belle Tamaro Seydi, sucre d’orge.

L’accusation de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite espérait prouver avec elle que Karim Meïssa Wade était l’Alpha et l’Oméga de toutes les sociétés engagées dans le cadre des poursuites par le biais de la notaire amie d’enfance et voisine presque de palier à l’immeuble… « Tamaro » de la rue Mohamed V.

En convolant en justes noces, la notaire laissera à la Cour ces propos passés dans l’histoire : « Je lui avais demandé de me faire travailler » dans son témoignage de janvier 2015.

Mais le mariage devait quand même influer sur la marche du procès, même si le témoin a prétendu s’être rapproché de son camarade de promotion comme personne influente qui aurait pu l’aider dans le dossier Dubai Ports dans lequel elle n’a jamais vu le nom de Karim Wade.

En bonne épouse, elle est de tous les combats de son cher époux, même si elle reconnaît en privé que ce n’est pas un combat de tout repos.

Le couple a eu récemment des jumelles.