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Ukraine ! Little boy ou Fat man ?

Drones de guerre : Little boy ou Fat man, une bombe au plutonium de plus grande taille lancée sur Urakami, un faubourg de Nagasaki, le 9 août 1945, selon les Encyclopédies ?

Le recours aux armes nucléaires tactiques ne serait pas à écarter

Les explosions de drones sur Moscou et l’Ukraine font penser à une recrudescence de l’implication du monde libre dans la crise ukrainienne ; le recours aux armes nucléaires tactiques ne serait pas à écarter. pour un dernier Tsar qui n’hésiterait pas à détruire l’Humanité pour exister. 

Rob Bauer, président du Comité militaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan), plus haute instance militaire de l’alliance, a annoncé cette première semaine de mai une inéluctable guerre entre l’OTAN et la Russie, autant dire une guerre Russie-reste du monde puisque l’Afrique, le Sénégal en particulier, pourrait aussi être concernée.

Conflit en Ukraine

Le complexe militaro-industriel en survitesse

Implications possibles pour le monde, donc du Sénégal aussi

Rob Bauer, un officier supérieur néerlandais, président du Comité militaire de l’OTAN, plus haute instance militaire de l’alliance, déclare que les pays de l’OTAN se préparent à une confrontation directe avec la Russie.
Inquiétante déclaration s’il en est.

La crainte est que nous soyons exposés outre mesure aux retombées des explosions atomiques mais aussi à des bombardements nucléaires directs du fait de l’existence d’une base militaire française que nous abritons au Sénégal et de surcroît dans notre capitale.
Dans le passé, il y’avait des théoriciens, notamment en URSS, qui professaient une théorie faisant accroire qu’une guerre nucléaire pouvait être gagnée pourvu qu’on frappe le premier et massivement. Au niveau de l’OTAN, pour ne pas dire des États-Unis, cette théorie, suicidaire pour toute l’humanité, a gagné des adeptes.
La fermeture de la base française au Sénégal a été un sujet de débat qui, de temps en temps, revenait dans l’actualité. En ce moment où la raison semble avoir déserté nombre de dirigeants de grandes puissances militaires avec la tendance notée ça et là d’élections donnant le pouvoir aux droites extrêmes ou à des personnalités singulières aux comportements imprévisibles,
dans un tel contexte il y’a lieu, pour le Sénégal, de réfléchir sur ses accords, surtout ceux qui pourraient l’impliquer dans des conflits qui lui seraient étrangers.
En ce qui concerne la France, il faut noter son retour au commandement intégré de l’alliance atlantique d’où le général de Gaulle l’avait retirée pour que son pays ne soit pas entraînée dans un conflit qu’elle n’aurait pas décidé.
La guerre entre la Russie et l’OTAN-il serait permis de dire les États-Unis-est en cours depuis pas mal de temps. Le seul pas qui n’est pas encore franchi, du moins officiellement, est l’engagement direct et non dissimulé de combattants sur les champs de bataille en Ukraine.
Ce qui se passe actuellement est d’une singulière absurdité : à cause de manipulations extérieures, d’anciens citoyens d’un même pays, l’URSS, sont en train de s’entretuer avec le soutien de ceux qui furent leurs adversaires, voire des ennemis. Pendant ce temps, le président ukrainien encensé et exhibé un peu partout chez les « Occidentaux », voit son pays subir des destructions apocalyptiques et des hécatombes dans ses populations dont une partie significative a été obligée de s’exiler ; il fait croire qu’il peut gagner la guerre contre la Russie. C’est là une dramatique et tragique illusion qui pourrait aboutir à un cataclysme pour le monde.
Ce président atypique devrait s’inspirer de son plus grand soutien chez qui est souvent dit : « America first » et qui cultive la paix et la coopération avec ses voisins : le Mexique et le Canada.
Nous aussi nous devons veiller sur nos intérêts essentiels.
La plus grande crainte aujourd’hui est qu’un incident ou un dérapage involontaire soit l’allumette qui déclencherait le feu nucléaire. Le risque est le même si la Russie était poussée à bout. Dans cette éventualité, le recours aux armes nucléaires tactiques ne serait pas pas à écarter.

Ababacar Sadikhe DIAGNE,
Ancien élève des classes préparatoires aux grandes,
Ingénieur diplômé de l’École nationale de l’Aviation civile (ENAC) Toulouse, France, et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) Cambridge, USA