GMT Pile à l'heure

La Ligne du Devoir

Révision des listes électorales: L’opposition réclame une “mesure transitoire” pour les primo-votants Fanny ARDANT

L’opposition interpelle le gouvernement du Sénégal et lui demande de prendre une mesure transitoire permettant aux primo-votants de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales avec leurs extraits de naissance et un certificat de résidence. La demande a été faite par le Front de résistance nationale (FRN) dans un communiqué rendu public.

La loi N°2021-35 portant code électoral en son article L38 stipule que « la commission administrative doit faire figurer sur la liste électorale les renseignements demandés par l’autorité en charge de l’établissement des listes électorales et susceptibles d’identifier l’électeur, notamment les prénoms, nom, date de naissance, filiation, …etc. Pour justifier son identité, l’électeur présente sa carte d’identité biométrique CEDEAO ».

Ainsi, suite à la publication du décret N°2021-976 du 26 juillet 2021, portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du 23 Janvier 2022, le FRN tient à préciser également que ces dites cartes d’identité biométrique CEDEAO ne comportent pas de données électorales, donc ne sont pas couplées avec la carte d’électeur.

Depuis 2018, le Sénégal n’a pas connu de révision annuelle des listes électorales, ni de révision exceptionnelle, une situation qui a conduit à un doublement de l’effectif des primo-votants estimé aujourd’hui à plus de cinq cent mille (500.000) personnes.

Le FRN en appelle à tous les électeurs potentiels qui ne s’y seraient pas encore astreints, à sacrifier à leur devoir citoyen de s’inscrire massivement sur les listes électorales. Cet appel s’adresse plus solennellement à cette masse critique des primo-votants, notamment les jeunes qui n’ont encore jamais voté, dont la décision électorale déterminera inéluctablement l’avenir prochain de notre cher Sénégal.

Enfin, Moustapha Sourang et ses camarades lancent un appel à l’ensemble des partis politiques de l’Opposition, aux membres de la société civile soucieux de l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques, à mettre en place des coordinations au niveau de chaque commune pour veiller à la régularité du déroulement des élections prévues le 23 janvier 2022.