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Recrudescence des cas de Coronavirus: Le réveil de l’ion qui dort Par Pathé MBODJE

L’État fait des vagues : il n’a pas su maîtriser un virus qui s’est réveillé. Coupable relâchement,à titre principal, pas fatal toutefois : la baisse se confirme malgré les Cassandre.

Moins que les gestes barrières dont principalement le port du masque, la négligence de l’État dans la lutte contre le Coronavirus a réveillé le vieil ion qui dormait depuis août : son dernier coup de patte explique une recrudescence des cas de contagion au Coronavirus après une baisse notable enregistrée.

Le soupir de novembre était d’autant plus profond que le répit surgissait au lendemain d’un test grandeur XXL avec le Magal de Touba qui avait suscité de grandes craintes  d’explosion du Coronavirus, alors au summum de sa puissance avec des taux moyens de contagion avoisinant les 10% des tests revenus positifs.

En l’espèce, la seconde vague redoutée repose sur l’augmentation graduelle des cas, début décembre, par rapport à une baisse drastique observée entre septembre et novembre, de l’ordre de 5% : 10 % au plus fort de la crise, entre avril et juillet, 3% entre septembre et novembre, puis remontée progressive : 80 cas vendredi 4, 100 samedi 5, 80 dimanche 6 et  76 malades le lundi 7, 43 cas mardi 8 qui semble être le moment de décrue.

Ces  chiffres sont-ils scientifiquement significatifs pour justifier une alerte à une seconde vague ? Mais surtout à une culpabilisation des populations ? Certes, les centres Lazaret sont débordés, moins par une nouvelle invasion de néo-Covidiens que un relâchement coupable d’un État qui avait prématurément anticipé le « Bye Bye Covid » en fermant quelques centres et hôpitaux de campagne pour face face à la pandémie.

Le soubresaut de début décembre «  suggère que le virus étais toujours là et l’État a manqué de vigilance en relâchant : on voit  partout des attroupements des populations », souligne une source médicale  ayant participé â la première vague.

Un relâchement en serait donc la cause. Difficile à faire avaler aux populations : le miracle de Touba alors que tout le monde redoutait le pire post-Magal (6 octobre), le recul du pouvoir en juin avec l’adoucissement des conditions en juin après quelques heurts (Kaolack) de populations excédées qui s’étaient révoltées pour faire barrage aux  conditions de riposte doivent entraîner la question principale, fondamentale  : d’où viennent les cas communautaires quand il n’y pas eu de cas importés et que les impactés étauent suivis « dans nos structures sanitaires « ?

Voici l’entretien que nous a accordé le scientifique évoqué plus haut :

Nous sommes à l’heure de la 2ème vague. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est que je n’ai pas été intégré dans le comité par l’Etat. Il y a beaucoup  de choses que nous ignorons. Merci de me rajouter dans le groups whatsapp : cela me permettra de suivre les données.

Ok. Mais comment expliquer le doute face à des questionnements qui ne trouvent pas toujours une réponse ?

Parce que j’ignore l’exactitude des données que nous fournit l’Etat.

Cette exactitude repose au  moins sur deux critères : la vraisemblance, la conformité avec une réalité testée. Les chiffres de l’État vous semblent-ils conformes à ces deux postulats ?

En virologie, il y a beaucoup de paramètres qu’il faut prendre en compte.

Ok mais que retenir alors de la théorie développée ailleurs et validée par les autorités politiques d’une immunité communautaire ?

Pour cela, il faudra que 60 pour cent de la population soient infectés.

Pour que l’immunité communautaire marche ? La théorie ferait penser l’inverse : l’immunité serait assez forte pour s’opposer au virus.

Ouais ? Il y a certains paramètres à prendre en compte.

Lesquels ?

Dont techniques

Bon, apparemment il n’y a plus rien à ajouter, sous le couvert de la technique. Est-ce que je peux me servir de partie ou de la totalité des propos ci-dessus pour une ébauche d’article ?

Je préfère que tu attendes jusqu’à ce que j’aie plus d’infos pour qu’on fasse un bon article.

Ça prendra du temps ? J’ai une édition jeudi et je boucle mercredi.

On m’a conseillé de ne pas trop en parler dans les média puisque je suis écarté par l’Etat.

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