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La Ligne du Devoir

Ndiapaly Gueye, candidat à la mairie de la ville de Dakar

Mes ambitions

Donner à Diamalaye, Cambérène et à la mosquée de la divinité de Ouakam un statut spécial. Je m’engagerai avec mon équipe à consacrer 20% du budget de la Mairie pour chacune de leur  organisation. Ce sont trois entités qui incarnent le patrimoine spirituel de la collectivité léboue de Dakar. Quant à nos cérémonies culturelles et cultuelles, nos séances de circoncision suivies de veillées nocturnes (kassak), de luttes traditionnelles (mbapatt), de régates, de rites incantatoires ( Ndëpp), de ndawrabbine, elles seront régénérées avec un budget subséquent afin de permettre à notre région Dakar de renaître de ses cendres. Les infrastructures sportives seront revues à la hausse afin de permettre à notre jeunesse d’avoir un esprit sain dans un corps sain.

Je m’appelle Ndiapaly Guèye, fils de feu Elhadji Seck guèye, chef coutumier, ndèye jireew, membre actif de la collectivité léboue de 1961 à 1982, date de son rappel à Dieu.

Patriarche imbu des valeurs intrinsèques léboues, ce père aura consenti beaucoup de sacrifices pour sauvegarder et préserver les intérêts de la collectivité léboue. Il aura toujours porté avec fierté, dignité et courage, ensemble avec des personnalités coutumières, ce combat.

Il y était avec Serigne Ibrahima Diop, grand serigne de Dakar, puis Momar Marème Diop, de Rufisque : Gorgui Birame Ndoye, Ndiagne Diaw, Niaw Faye,  à Dakar : Gorgui Ismaïla Guèye Ndèy Ndiambour, Amadou Assane Ndoye, Diadji Ciss, Yakhya Diop, Mbaye Diagne Dégay, Thierno Yoro Diagne, Ablaye Diagne Malick, Chamsseddine Diagne, Elhadji Ahmeth Lamine Diène Imam de la grande mosquée de Dakar puis Maodo Sylla, Gorgui Moussé Diop, Thierno Amath Mbengue, Alia Codou Ndoye, Gorgui Momar Sène Mbeus, Gorgui Macoura Diop, Mbao : Baye Gorgui Ndoye, jaraaf, Sébikhotane : Doudou Ciss, Bargny : Modou Ndiaye Dior, Lamane Modou Wade, Djibril Guèye, Youssoupha Diop, Modou Ndiour, Mbaye Pouye, Assane Ndione, Baye Mbaye Diop, Baye Serigne Diouf, Yoff : Talla Diagne, Baïda Mbengue.

Je suis né à Rufisque, j’ai grandi à Bargny et suis domicilié à la Comico-Mermoz Pyrotechnie et ayant fait mes humanités entre Bargny, Rufisque et Dakar respectivement : Ecole primaire mixte, lycée Abdoulaye Sadji et le lycée Van Vollenhoven.

Après 35 années de bons et loyaux services sous les drapeaux, j’ai décidé, après avoir dignement servi ma patrie le Sénégal, de m’investir corps et âme pour ma région naturelle, ma chère presqu’île du Cap-Vert qui ne cesse de crier famine. Notre ville Dakar continue de souffrir des absences de ses originaires, lesquels, par naïveté ou par manque de repères,  ne veulent plus descendre sur le terrain pour revendiquer leur patrimoine, pour se l’approprier. Notre héritage qui nous est si cher mais hélas que  continuent de malmener des parvenus non originaires.

La nature a horreur du vide, comme le dit souvent l’adage. Désormais, mesdames, messieurs chers compatriotes dakaroises et dakarois, un natif de votre communauté a le ferme engagement de descendre dans l’arène politique pour briguer la mairie de Dakar, notre patrimoine que nous ne devrions sous aucun prétexte laisser entre les mains de parvenus qui continuent de confondre richesse et dignité humaine.

La voie royale pour devenir très riche dans notre cher meurtri pays le Sénégal, c’est de faire de la politique un métier. La politique est une boîte de pandores dans laquelle se bousculent l’opacité, la tricherie, le mensonge, le vol, les coups bas et des mains sales pour tout dire. Cette boîte ne s’ouvre qu’en périodes électorales, des moments propices pour dilapider puis mettre hors d’état de nuire des citoyens honnêtes, peu enclins aux affaires de la cité et de surcroît les éternels damnés de la terre.

Je viens réclamer mon patrimoine Dakar, ma ville, ma raison d’être, longtemps meurtrie par sa descente aux enfers savamment et intentionnellement orchestrée par des parvenus non dakarois qui ont pour seule ambition de nous diviser pour mieux régner.

Ils ont le pouvoir et l’argent certes, mais il leur manque un trait caractériel très fondamental chez la personne, il s’agit de la dignité humaine. Une fois qu’on l’a en bandoulière, on peut tout obtenir si toutefois on est armé de courage et d’abnégation.

De Sébikhotane, Dèèn, Keur Ndiaye Lô, Keur Matar, Keur Moussé Mbougane, Bambilor, Diacksao, Keur Massar, Bargny, Yenne, Dougar, Boukhou, Sendou, Yenne, Miname, Rufisque, Mbao, Thiaroye, les douze pinths de Dakar, Médina, Mermoz, Zone B, Point E, Gueule-Tapée, Fann, Diecko, Fass, Bopp, Hlm, Libertés 1,2,3,4,5,6, Parcelles assainies, Pikine, Yoff, Ngor, Al Mahdi (Almadies) et Ouakam, votre fils, frère, oncle, vous tend la main pour sauver ensemble avec lui notre patrimoine déjà meurtri Dakar. Une capitale qui est sur le point d’être ensevelie par certains aux ambitions saugrenues qui ne sont mus que par leurs intérêts particuliers.

La presqu’île du Cap-Vert se reconnaît à travers son patrimoine culturel (Ndeup, Ndaw rabine, Course pirogue, Mbappat lutte, Thièteul, Tatouage, circoncision, Kassack) et surtout religieux (La layéniyya avec l’appel et notre mosquée de la divinité). Des merveilles d’une spiritualité unique en son genre.