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Mois de la femme: “Les femmes doivent développer leur audace de porter un projet car elles sont nées managers” Khadidiatou GUÈYE Fall

La fête de la femme ne s’oublie pas, même dans les moments où le pays traverse une période tumultueuse. Malgré cela, les femmes restent déterminées. Cette année, le folklore s’est réduit à la traditionnelle fête, inspirant certaines femmes à s’habiller en blanc pour manifester leur souhait de voir la paix se réinstaurer dans le pays. A la recherche de modèle, la femme incarne la bravoure, la persévérance dans n’importe quel domaine. Cette dame d’un charisme lancinant nous sert de femme modèle.

Répondant au nom de Awa Ndoye, cette femme exerce plusieurs fonctions. Et cela ne semble pas l’anéantir, au contraire  : elle fait ses multiples tâches avec aisance. Reconnue comme coach certifié en développement personnel et professionnel, elle est General Manager du Cabinet Activ’ Consult et Co-Manager de l’entreprise Asa Group. Cette entreprise coiffe “Pauz Dej” qui exerce dans la restauration d’entreprises. Loin de s’en arrêter là, Awa Ndoye s’est fait une place dans le service traiteur, de l’événementiel.

Elle s’active plus sur le Coaching, accompagnement en entrepreneuriat jusqu’à la levée de fonds et la gestion électronique des documents, en passant par l’installation de bibliothèques et centres d’archives. Dans son secteur activités, Mme Diop n’y trouve pas d’inconvénients. Une manière d’inviter les femmes à s’y lancer.

“Je n’y trouve pas d’inconvénient si tu as des compétences avérées et que tu saches défendre ta position” nous confie-elle.

Selon elle, le métier de coaching est naissant, beaucoup se disent coachs mais rares sont ceux qui ont eu la certification d’exercer le métier en bonne et due forme. L’avantage, c’est la transformation humaine que nous faisons en coachant une personne. Cette dernière se rend compte des changements positifs.

Interpellée sur la fête de la femme, Mme Diop montre à quel point elle est meurtrie. “Nos enfants meurent car ils réclament l’indépendance, j’ai l’impression de revivre les guerres mondiales et l’histoire des femmes de Nder. J’ai mal”, lâche-t-elle.

A l’occasion de ce 8 mars, la coach certifiée demande le financement des projets des femmes avec un taux de remboursement très faible pour leur permettre de développer le pays. Elle s’abstient  des sujets liés à la politique politicienne, car ” mes orientations sont ailleurs, je fais de la politique de développement” précise-t-elle. Notre interlocutrice demande aux femmes de mieux développer leur audace à porter des projets au plus haut niveau car elles sont nées managers, donc elles doivent être en mesure de faire ce transfert dans leur milieu professionnel et arrêter le gaspillage lors de cérémonies.

Le Devoir