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Macron-Bis : Tel qui rit vendredi Le syndrome Morsi se manifeste en France

Macron Bis-repetita-Le syndrome Morsi (30 juin 2012 – 3 juillet 2013, 1 an et 3 jours)

Le Premier mai 2022 rappelle un Premier mai 2018 qu’il prolonge avec la crise des gilets jaunes devenus des anti retraites à 65 ans, programme de campagne anti-Macron à peine réélu le 24 avril.
2022 est une pâle copie de 2017 en pire, ce que les Législatives devraient aider à vérifier. Macron est un Morsi d’une terre de libertés sans égalité, encore moins de fraternité : contesté à peine élu, un an en 2017, une semaine en 2022, il ouvre la oie ç une nouvelle gauche unie derrière Mélenchon.

Tel qui rit vendredi
dimanche pleurera

 

Emmanuel Macron doit véritablement être pire que le démon pour que les domaines et territoires d’Outre-mer aient préféré Marine Le Pen, un paradoxe : la négraille debout des colonies a voté pour une famille de négriers dans un mouvement d’autoflgellation que l’absence d’alternative n’explique peut-être pas totalement.
Certes, on voyait venir depuis le 10 avril, avec un premier tour où le président sortant a chuté chez les peuples colorés en lutte pour leur intégration et qui avaient préféré Mélenchon ; mais la déculottée du 24 avril est sans précédent pour un duel président sortant-extrème droite : les 65% d’il y a 5 ans paraissaient déjà très timides face au score stalinien de Chirac face au père, et les 7 points de moins en 2022 apparaissent comme un avertissement : le second mandat ne sera une longue Seine tranquille, ce que le Premier mai semble confirmer, ainsi que les alliances de mai, souvent perçues entre la carpe et lapin : la reconfiguration de la scène politique laissera des stigmates profonds dans une société française de lus en plus en difficulté avec une Union européenne mal intégrée devant les secousses de l’Est. Le hold-up de 2017 pourrait se terminer plus tôt avec une France ingouvernable.

P. MBODJE