Louga s’occupe de ses oignons et pleure
Tabaski 2025
Louga pleure ses excès d’oignon … et sa pénurie de moutons
Louga présente cette année un cas d’école : elle est partagée entre une surproduction d’oignon et une pénurie totale de l’encorné et ces deux symboles font pleurer.
MMDIENE
Des craintes de mévente et d’absence de conservation contre les intempéries et une concurrence étrangère non régulière et non régulée. Les filières agricoles partagent les mêmes préoccupations relayant les mêmes cris de cœur de détresse. Louga et sa Tabaski 2025 sous l’ère des nouvelles autorités sont éprouvées par le mouton et l’oignon.
La fête du mouton et la surproduction d’oignon sont deux autopsies urgentes à réussir pour satisfaire les chefs de famille et les horticulteurs traumatisés par des doléances qui interpellent le temporel et le spirituel. Pour la perpétuation du sacrificiel du patriarche de l’Islam éternel, l’encorné est essentiel ; l’oignon l’est aussi pour l’aspect festif. Les ministères concernés promettent le ravitaillement correct des foirails. Au prix de multiples démarches élevées au rang d’une bonne diplomatie sous-régionale : les tractations commerciales entre le Mali, la Mauritanie et le Sénégal adossées sur des relations séculaires ouvrent les frontières et rassurent.
Les filières agricoles partagent les mêmes préoccupations relayant les mêmes cris de coeur et de détresse. En tenant compte de la spécificité sénégalaise avec ses possibles décalages de dates imposé par les mots d’ordre des tarikhas dans une belle symphonie de diplomatie humaine savamment entretenue, la Tabaski prévue le samedi 7 juin pourrait reposer sur une solidarité sociale qui fera le reste.
Dans la 8ème région, les entités familiales et économiques des Modou-Modou sont citées en exemple.