Louga : Les diplômés de la paille et de la pastèque
Louga
La paille d’arachide et la pastèque
pour diplômés chômeurs
et Modou-Modou reconvertis
Après la vente de la paille d’arachide, le créneau de la pastèque occupe les diplômés chômeurs et les Modou-Modou reconvertis.
Le Ndiambour-Ndiambour ne se complaît jamais dans l’oisiveté. Il sait marquer son temps par un esprit étonnant, débordant d’initiatives et de générosité dans l’effort.
Son culte du travail a fini par s’exposer de lui-même. Du fait de sa pertinence.
Il est vendeur de paille d’arachide. Conducteur de Jakarta. Avec des spéculations pour parfois désastreuses pour l’opération Tabaski.
Les créneaux les plus porteurs pour lui actuellement sont la vente de pastèques. Après la période de celle des niébés. À cause du “niare” qui peut remplacer le plat de riz du midi. Ce produit inonde actuellement le marché lougatois : des tas de ce fruit juteux occupent tous les espaces disponibles dans les rues, les ruelles, les coins, les recoins de chaque quartier.
Il faut débourse 500.000 francs. Parfois un million pour un tonnage important de khale (pastèque) en provenance de la partie septentrionale du Oualo communément appelée Keur Momar Sarr, célèbre avec son Lac de Guiers.
Le bénéfice est estimé à 700.000 après la déduction du prix d’achat et les frais. La vente et ses insaisissables petits bobos.
À l’issue de l’opération-vente, les Lougatois consomment les Khales sans arrêt, qu’il vente, qu’il fasse chaud ou froid. Avec 100, 200 ou 250 francs selon la taille de la famille.
MMDIÈNE