GMT Pile à l'heure

La Ligne du Devoir

L’humeur de Ndiapaly Guèye

  1. DES INDÉPENDANCES À NOS JOURS

Quelle valeur ajoutée du Sénégalais au développement du pays ?

Quel spectacle désolant ! C’est là où nous Sénégalais en sommes après plus d’une soixantaine d’années d’indépendance ? Les masques commencent à tomber. Derrière ceux-ci, apparaissent en grande pompe : la honte, la désolation, la triche, l’hypocrisie, la démagogie et l’éternel tape-à-l’œil. Ces tares sociales au sein desquelles nous, Sénégalais, sommes tous engloutis jusqu’à y être noyés. Je n’espère pas une seule fois une lueur d’espoir de voir un jour le bout du tunnel tant qu’on continuera à adopter de telles attitudes totalement aux antipodes des règles de base préétablies par les sociétés qui se respectent. Au Sénégal, il ne s’agit pas seulement de viser et ensuite tirer sur la tête de pont du train pour atteindre les occupants. Il nous faut un ” mass-Killing” en y adjoignant les passagers de tous les wagons. Car, le désordre comportemental est tel qu’il faille repenser, inventorier, créer puis faire renaître d’autres nouveaux types de citoyens sénégalais (NTCS). Il nous faudra pointer du doigt plusieurs foyers, secteurs et canaux de niveaux de responsabilités sans aucune peur au ventre. Tous nos modèles de développement auront été toujours torpillés par les mêmes classes sociales (ONCAD, BNDS). Ils auront emprunté des milliards à l’État, aux contribuables goorgoorlu sunugalais en refusant volontairement de rembourser. Ils, ce sont nos politiciens, nos marabouts, nos dignitaires traditionnels, et certains fonctionnaires véreux. Chaque Sénégalais sait là où le bât blesse et le problème est de s’armer de courage pour le dénoncer. C’est pourquoi je me dis souvent que nous sommes tous des lâches. L’heure est venue où chacun de nous devrait interpeller sa conscience et se dire : ” Quel Sénégal et quel type de modèle social voulons-nous ?.”

        2. SÉNÉGAL, LE PAYS OÙ DIEU EST CHOSIFIÉ

Oustaz Abdallah, voici le grand chantier de Dieu auquel nous nous devons tous de polir et de re-polir sans cesse comme à l’ouvrage. Ce n’est qu’au Sénégal que l’on chosifie Dieu. Et personne, par crainte de représailles, n’ose pointer du doigt en le dénonçant. Là où la peur s’installe, il y a quelque part la défaillance, d’où la crise d’autorité de l’État.

Mais Dieu est au-dessus de tout. Le vrai débat c’est de mettre fin à ce fanatisme dévastateur tendant à détruire les consciences juvéniles dont notre pays aurait besoin pour booster notre économie. Sortez et parlez !

Ndiapaly GUEYE

journaliste indépendant lanceur d’alerte email ndiapalygueye@yahoo.fr