GMT Pile à l'heure

La Ligne du Devoir

L’humeur de Habib, un viol sous un air de Mbappat : Coddas, déviance phallocratique Par Habib KÂ

Des femmes, pas des féministes, des mères et tantes s’étaient constituées en rempart pour La Défense des intérêts de Adji Sarr. Coddas, elles s’étaient désignées. Coïncidence ou déviance phalocratique de la perversité de femmes libres et libérées ?

Quand des femmes qui vraiment ne sont pas bonne référence tant de par leur probité, leur intégrité, leur pudeur créent un collectif pour la défense des intérêts d’une jeune fille violée, il y’a de quoi être dubitatif.

Surtout que ce qu’elles ont trouvé de mieux à faire, c’est d’ouvrir une cagnotte sur l’intimité dévoilée de la pauvre jeune fille ; les misérables pièces de monnaie sales, remises à elles, mères tutrices, à la place de la défunte mère, et d’un père qui s’est manifesté sur le tard.

Il n’ya que la fille violée qui puisse sonder dans son âme violentée l’amertume du désespoir qui bafoue sa vie. Une fille, laissée à elle seule, sans la chaleur d’un père, d’une mère.

Trimballée d’un toit à un autre, d’un oncle insouciant ou d’une tante peu regardante des souffrances, des envies, des frustrations, des fréquentations dangereuses.

Une fille fragile, innocente, abandonnée aux vents d’une ville froide, cruelle où ruent tout l’intérieur du pays à la recherche de la pitance, d’une part de soleil, d’une vie ou du moins d’une survie dans les hallucinations.

Pauvre, vulnérable, jeune, elle n’avait que l’innocence de son corps convoité et de son intelligence enfantine, de ses institutions et appréhensions pour avancer dans un monde mystérieux où survivre relève de la mansuétude du Seigneur.

Avec les morts, des jeunes comme elle, dont les parents et intimes n’ont pas encore fini de faire le deuil, les larmes des cœurs ne se sont encore asséchées, les souvenirs renfloués dans l’acceptation du fait divin, la supposée victime est devenue l’enfant sorcière à traquer, au cœur d’un grand scandale médiatico politique qui dépasse son univers. Elle se retrouve encore emballée dans un engrenage d’événements dont elle ne peut évaluer les risques, les conséquences. L’affaire est devenue une affaire d’État, et elle, à nouveau victime des vices et sévices du pouvoir.

Partout où elle va, elle se retrouve violée dans sa chair, dans sa naïveté puérile, dans son intimité de jeune fille par des adultes froids, calculateurs, qui ne vivent que de l’énergie des autres.

Celle qui dit livrer son dernier combat porte la cause de la petite. Des maigres six millions récoltés, au lieu de les remettre à la pauvre supposée victime de la brutalité et de la sauvagerie d’un homme pour ses consultations chez le psy, puisqu’elle ne masse plus, elle ne sort pas. Qui la nourrit, l’héberge, l’entretient ?

Toujours est-il que des mondaines de la République sont des mères réputées délinquantes et qui se plaisent à paraître et être considérées comme telles, qui ont exposé toute leur pudeur, toute leur hideur sur les plateaux des télévisions, n’ont trouvé de mieux que de faire venir une d’elles depuis le pays de l’Oncle Sam pour tenir une conférence de presse, une soirée avec les mbandakat et un mbapat. Elle même dira que l’idée est géniale parce la maman de leur victime évoluait dans ce milieu. Sacrilège !