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L’enfer du métier de journalier, un travail pour un gain à caméléon Par Khadidiatou Guéye FALL

Le métier de journalier est l’une des activités les plus côtoyées au Sénégal. Appelé aussi travail journalier, c’est un métier incontournable sur le marché du travail, en particulier dans le secteur des industries manufacturières, du commerce de gros et de détail, des restaurants et hôtels, du bâtiment et des travaux publics.

Ce métier renferme beaucoup d’épines du fait son statut parfois informel. Revendiquant un statut plus conforme à leurs aspirations, les travailleurs journaliers parviennent à disposer d’un article de la législation sénégalaise du travail.

Le Décret numéro 70-180 du 20 février 1970 dispose en son article 1er que “le travailleur journalier est un travailleur engagé à l’heure ou à la journée, pour une occupation de courte durée n’excédant pas une journée et payé chaque jour avant la fin du travail”.

Au moment de l’engagement, l’employeur doit faire connaître par écrit au travailleur journalier soit la durée exacte de l’engagement, soit la nature de l’entreprise ou de l’ouvrage et la durée approximative de son exécution.

Mais il semblerait que les journaliers ne s’intéressent pas à cet article. Ce qui les intéresse,  c’est plutôt leur gain journalier. Le constat est patent : les journaliers rencontrent beaucoup de problèmes. C’est ce qu’explique Oulèye Sow, une vendeuse de beignets à la plage de Bceao de Yoff et journalière auparavant au Port autonome de Dakar.

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