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Le toucher vaginal, un mal nécessaire Détendez-vous, ce n’est qu’un examen !

Par Sadany SOW

Un rendez-vous chez la gynécologue effraie beaucoup de femmes enceintes. Après auscultation intime, certaines en gobent un traumatisme. A croire qu’elles n’ont pas été suffisamment préparées…

Le sentiment de honte a longtemps handicapé la gynécologie. Composée de gynéco, du grec « femme », et logos « discours », la gynécologie se définit comme étant une spécialité médico-chirurgicale qui s’occupe de la physiologie et des infections du système génital de la femme. Cette dernière est souvent victime de gêne : l’Intimité qui est au cœur de la consultation gynécologique demeure un véritable calvaire. Les femmes sont amenées à se déshabiller,  ce moment critique qui est l’action de dévoiler ou se défaire de barrières protectrices que constitue l’enveloppe vestimentaire ; elles subissent une cassure, et pensent avoir perdu leur dignité devant ces gynécologues qui, en passant par cette pratique de l’examen technique, les explorent.

Difficile qu’elles coopèrent. Même sachant que l’objectif de ce toucher vaginal est à but curatif, elles n’arrivent pas à se faire l’idée de laisser un inconnu avoir accès à leur intimité. Elles trouvent cette pratique complètement désagréable et inutile. Certaines en arrivent même à la prière : « Si seulement je pouvais me passer de cet examen », implorent-elles.

Elles n’aiment, pas mais c’est important !

Il est vrai que pratiquer de façon routinière le toucher vaginal sur des femmes adultes qui ne sont pas en état de grossesse, et ne représentent pas de symptôme particulier, ne permet pas de détecter de pathologie. Cet examen représente en revanche des aspects négatifs non négligeables tels que la détection de faux positif et est la cause de douleur et inconfort pour elles. Mais son importance chez la femme ’’future maman’’ est indiscutable.

N’est-ce pas madame Oulimata Cissé Camara ?

Tout à fait ! Le toucher vaginal est un geste médical très important  qui permet d’explorer l’appareil génital féminin. Dans le cadre de l’accouchement, il permet d’apprécier la dilatation du col de l’utérus afin de suivre la progression du travail et de prévoir le moment de l’accouchement. Il doit toujours nécessiter le consentement de la patiente avant d’être réalisé. Cela lui  permettra d’être psychologiquement préparé.

 

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