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La Ligne du Devoir

Le miroir aux alouettes du chef de l’opposition Par Habib KÂ

Il est tout à fait naturel que, arrivé second à la dernière présidentielle avec 900.000 voix, Idrissa Seck soit pressenti comme chef de l’opposition. Mais que pèse Rewmi hors la coalition soudée derrière le candidat Idrissa Seck ? Plus globalement, quel chef pour l’opposition ?

Finies les élections, les contestations post-électorales ; chaque parti ou mouvement a repris ses airs, son identité, sa touche personnelle quant aux choix de ses politiques.

Le silence du président Idrissa Seck ne se comprend pas : nombre d’observateurs avertis de la scène politique ont du mal à comprendre cette stratégie du silence pendant que Macky Sall déroule ostensiblement son programme, comme s’ils étaient en atomes crochus et que seul Ousmane Sonko arrivé troisième entretenait la flamme de la bataille de la communication, du refus et de la dénonciation.

Deal réel ou supposé avec Macky Sall ? L’idée est en passe de faire de Idrissa Seck le Medvedev, l’homme lige de Macky Sall, lui qui revendiquait être l’actionnaire majoritaire du Parti démocratique sénégalais.

L’histoire est-elle en train de bégayer ?

Tout le monde le savait intelligent et rusé et les Sénégalais n’en revenaient pas quand ils ont découvert abasourdis ses rendez-vous secrets du midi au palais avec le président Abdoulaye Wade, la facilité déconcertante avec laquelle il s’est fait avoir par le vieux Njombor. Cette fois-ci, Idy crachera sur la soupe pour refuser d’être le “ñeexu ñebbe” des présidents libéraux. Sinon, ce sera son enterrement politique.

Me Abdoulaye Wade ?

Lui qui, en 2019, à quelques encablures de la présidentielle, contre toute attente invita les Sénégalais à s’abstenir, suite à un voyage très controversé chez le voisin guinéen Alpha Condé.

 

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