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Le fils de Laye est tout aussi Ndiombor Par Fanny Ardant

Ce n’est pas pour rien que Idrissa Seck est le fils jadis adopté et adoubé, de celui que Léopold Sédar Senghor, premier président de la République du Sénégal, appelait «Laye Ndiomboor (Wade rusé comme un lapin).

Très calculateur, Idy a su hériter de la ruse de son mentor politique, Me Abdoulaye Wade. Leader du parti Rewmi, Idrissa Seck est un personnage politique plus que rusé. Un fin stratège de tout acte qu’il pose. Subtil face aux coups de ses adversaires, Idrissa Seck réussit presque à tout surmonter. Des coups terribles, il en a réussi sous le règne de Me Abdoulaye Wade dont il était pourtant à un certain moment le numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Durant les premières années de la première alternance, il était tout puissant. Directeur de cabinet du Président de la République avant de devenir Premier ministre.

Mais tout a chamboulé en 2004 avec une douloureuse séparation avec Wade. Et le jour où Idy a décidé de rivaliser avec le fils de son père adoptif, Karim Wade.

D’ailleurs  c’est ce qui lui a valu ses sept mois de prison passés à Rebeuss, entre 2005 et 2006, pour détournement de fonds et d’atteinte à la sûreté de l’État dans l’affaire des chantiers de Thiès.

Chose qui lui a permis de se forger une image de martyr et d’arriver deuxième place  à l’élection présidentielle sénégalaise de 2007 (avec 14,9 % des suffrages).

En 2012, il renouvelle ses ambitions politiques. Là on est loin de l’époque où le patriarche du Pds ne tarit plus d’éloges sur ” cet homme doué de Thiès”, beau parleur, tantôt tonitruant, mais toujours « doté d’une capacité d’analyse hors du commun ». Lui, l’ex-Premier ministre (de novembre 2002 à avril 2004), dit ne pas avoir d’amertume envers son ancien mentor. Au siège de son parti, Rewmi, toujours avare de paroles, mais avec la formule choc, il continue d’attaquer les ambitions supposées du  Wade-fils.

 

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