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Le Coronavirus est un Adolf Hitler en mode crise sanitaire Ndiapaly GUEYE, journaliste indépendant

Seule une forte coalition mondiale des spécialistes santé,  serait un impératif pour venir à bout du  coronavirus (covid-19)

À quand un commandant en chef autour de cette grande coalition sanitaire pour enfin venir à bout du Coronavirus covid-19 ?

Cette pandémie de Corona virus peut-être considérée comme du Jihadisme sanitaire. En effet, il serait sur le point de ravir la vedette au terrorisme armé qui aura causé tant de dégâts humains et matériels. En si peu de temps (mars 2020 à janvier 2021), cette pandémie aura causé des millions de morts.

Pour l’histoire, c’est en voulant débarrasser la planète d’un nationalisme incarné par Adolf Hitler profondément noyé dans sa nouvelle idéologie du nazisme, que l’opération « Neptune », qui ne fut que la partie navale de l’opération « Overlord », aura été lancée le 6 novembre 1944 le long des côtes de Normandie, en France. En ce début du 21è siècle, un ennemi plus dangereux que le Führer,  la Covid-19 ou Coronavirus, pour ne pas le nommer, est venu subrepticement, contre toute attente, hanter le sommeil des humains à cause de sa capacité dévastatrice.

N’a-t-on pas coutume de dire : “La paix est le fondement du contrat social ! Les forces de 1ère, 2è  et 3è catégories en ont la charge opérationnelle” ? Malheureusement, face à un ennemi aussi redoutable, par son invisibilité, sa force de frappe et ses caprices, aucune force de n’importe quelles catégories confondues, n’a encore jusqu’ici réussi à avoir le dessus sur lui.

Ce qui inquiète surtout avec cette pandémie, c’est sa stratégie  non conventionnelle. C’est comme s’il s’agissait d’une guerre asymétrique. En effet, cette forme est souvent menée par le plus faible contre le plus fort, dans les points faibles de ce dernier. Ceux qui en pâtissent le plus souvent sont les personnes du 3è âge. Selon le concept militaire,  c’est un conflit armé qui oppose une armée régulière à des forces irrégulières qui, stratégiquement, refusent toujours de se signaler. Cette pandémie mondiale aura plus que surpris l’humanité et refuse toujours de se signaler. De ce fait, elle aura concomitamment chamboulé tous les plans concoctés jusqu’ici par les esprits les plus pointus du monde scientifique médical reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’effet de surprise et la rapidité dans ses replis tactiques propres aux rebelles sont les principaux signes le caractérisant.

L’humanité entière fait face à un ennemi si cruel par son antipathie, sa fougue, sa puissance dévastatrice, sa ruse et surtout sa connaissance parfaite de sa cible. Ce virus ne rate jamais son angle d’attaque : les poumons. De la même façon dont le tigre neutralise sa proie par strangulation.

En 1944, lors du débarquement, toutes les forces en présence obéissaient aux ordres du général américain Dwight Eisenhower autour de l’opération Overlord avant de venir à bout de Hitler et le fascisme. Contrairement à cette guerre sanitaire  mondiale déclenchée depuis mars en Chine, on n’a pas senti cet élan de solidarité planétaire. Que l’on soit riche, pauvre. Que l’on soit noir, rouge, jaune, blanc. Que l’on soit musulman, catholique, juif ou athée. Que l’on soit de la zone arabique, Afrique, Océanie, Europe, des Amériques, la pandémie du Coronavirus Covid-19 est la plus démocratique en termes d’égalité dans son mode de répartition des sanctions. Cette pandémie peut être considérée comme un ennemi invisible ne reconnaissant ni riches, ni pauvres, ni saints, ni malsains, ni races, ni célébrités, ni anonymes.

Les partages d’expériences entre scientifiques des cinq (5) continents sont malheureusement quasi-inexistants. Seule la course aux gains reste la primeur. C’est comme si nous faisions face à la course aux armements avec la ferme volonté de destruction de l’espèce humaine. Face à cette panoplie de vaccins chinois, russes, américains et européens, à quels vaccins se fier? Et quelle est la part offerte au pays pauvres dont l’Afrique ?

Devant un ennemi de cette taille, difficilement localisable, parce qu’invisible, les grandes firmes pharmaceutiques mondiales gagneraient à se coaliser. Le Coronavirus est un Adolf Hitler en mode crise sanitaire.   Les grandes firmes en présence, à l’exception du continent africain, mènent une lutte sans merci. Les  forces en présence sur le marché pharmaceutique privilégient davantage l’avoir, le pouvoir et non le partage et l’humanisme. L’approche humanitaire est reléguée au second plan. Les forces en présence sur le marché pharmaceutique rivalisent d’ardeur sur l’efficacité de leurs produits. Les pourcentages en dents de scie de leurs niveaux d’efficacité vacillent entre 75% et +90%. L’Afrique et son Artemisa est déjà hors de course dans ce combat de géants. Il s’agit de :

– Pfizer-BioNTech.

Le Royaume-Uni a été le premier pays à lancer une campagne de vaccination le 8 décembre sur recommandation de l’Agence de réglementation des médicaments britannique : Margaret Keenan est devenue la première personne au monde (hors essais cliniques) à recevoir un vaccin autorisé contre la Covid-19.

– Le vaccin Moderna

L’Agence américaine du médicament a été la première à autoriser le 18 décembre  la mise sur le marché du vaccin du laboratoire Moderna (à ARN messager).

-Le vaccin AstraZeneca/Oxford

– Le vaccin de Sanofi et de GSK France

– Le vaccin de Sinopharm

Le groupe chinois Sinopharm a annoncé, mercredi 30 décembre, que l’un de ses vaccins contre la Covid-19 était efficace à 79,43 %.

– Le vaccin russe Spoutnik V

Spoutnik V, le controversé vaccin russe développé par le National Research Center for Epidemiology and Microbiology du ministère de la Santé russe (Centre Gamaleya), a commencé à être distribué à Moscou, dès le 5 décembre 2020. Il est administré en deux injections. Selon un communiqué publié le 11 novembre 2020, il serait efficace à 92%.

Cette cacophonie cauchemardesque s’est installée depuis l’avènement de cet effet de surprise provoquée par une épidémie qui, très vite, s’est transformée en une pandémie dont l’humanité peine encore et toujours jusqu’ici à trouver une solution efficace, durable et définitive. À quand un commandant en chef autour de cette grande coalition sanitaire pour enfin venir à bout du Coronavirus covid-19 ? Et  comment s’effectuera la clé de répartition des vaccins ? Malheureusement, le grand problème reste celui de la sensibilisation des masses à s’approprier ces vaccins dont beaucoup douteraient de leur fiabilité et de leur efficacité. La responsabilité de nos décideurs politiques, scientifiques et les grandes firmes pharmaceutiques est engagée face à ce chaos sanitaire qui constitue une sérieuse menace à l’humanité entière. Alléluia !

Ndiapaly GUEYE,

journaliste indépendant

email : ndiapalygueye@yahoo.fr

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