Infrastructures-Macky Sall out offshore
Infrastructures
Macky Sall out offshore
Des grands investisseurs identifiés dans le secteur de l’énergie, du solaire, du transport (Train express régional-Ter) et Bus rapid transfert-Brt), des infrastructures (aéroports, stades, universités) laissent à penser que le Sénégal conclue désormais des partenariats avec des sociétés connues, bancables et même référencées en bourse, au contraire d’un Bictogo et autres grands carants, par exemple qui ont inutilement retardé quelques grandes infrastructures universitaires.
Cette transparence signifie-t-elle la fin des grandes sociétés off-shore, les sociétés écrans et les paradis fiscaux ? Certes, on en parle moins depuis 2012 mais encore ?
Au demeurant, l’identification semble aujourd’hui couler de source, même si elle a un moment été précédée de rumeurs peu orthodoxes sur les conditions d’acceptation de certaines candidatures, plus particulièrement dans le domaine de l’énergie fossile, comme avec Alioune Sall et ses partenaires comme Franck Timis.
Cette erreur de débutant a persisté dans la première alternance d’alliés peu soucieux des droits de la personne humaine, pour disparaître dans la seconde devant le rejet moral d’une société plus dense : la crise de la Force Covid actuellement en Cour démontre désormais la force de l’opinion publique nationale et internationale dans leur lutte pour la reddition et les mani pulite.
Le débat incompréhensible autour de la propriété du TER aura au moins le mérite de révéler un aspect très important lié à la géographie des partenaires investisseurs opérant au Sénégal. Il est clairement établi, maintenant, que l’on en sait davantage sur qui investit dans notre pays, et avec qui le Sénégal signe des accords de partenariat.
Dans le domaine du transport, on parle de la Société nationale française des Chemins de fer (SNCF), de la Régie autonome (française) des Transports parisiens (RATP), SETER entres autres, pour le TER, de Méridiam, Keolis, Crrt, pour le BRT ; dans le domaine du solaire, on parle de GreenWish (Bokhol), Engie et Meridiam (Kael et Kahone), Solairedirect … etc..
Dans le secteur des infrastructures aéroportuaires, sportives (Stades) et éducatives (Universités), les partenaires investisseurs sont identifiés et connus dans le monde des affaires ; leurs références dans leurs domaines d’intervention peuvent être appréciées. Point de sociétés Offshore ! Si quand même : pour le pétrole.
Jadis, en 2016, l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio aurait dû être livrée en 2017, pour la rentrée des classes estudiantine. Elle ne le sera jamais, en tout cas avec la première partie contractante ; il en fut de même de l’aéroport Blaise Diagne où il a fallu depuis recourir à l’expertise turque, ce qui explique la sollicitude et la solidarité du président Macky Sall avec le douloureux tremblement de terre..
Cette situation contraste de manière éloquente avec celle observée au Sénégal avant 2012. Tout le monde se souvient de cette valse à vous donner le tournis, des sociétés offshore présentes dans tous les secteurs de notre économie. Cette transparence insufflée par le président Macky Sall signifie-t-elle la fin des grandes sociétés Offshore et des sociétés écrans basées dans les paradis fiscaux ?
Le Devoir