Immigration : L’Italie boit le calice
Italie-Immigration
Meloni bat sa coulpe
Vivre en suprémacistes, c’est sortir de l’Union européenne et renoncer à la monnaie commune. L’Extrême-droite italienne a reçu le message. Les autres doivent suivre.
Prise à la gorge par l’Union européenne qui, par ses traités, a défini la politique d’immigration, Georgia Meloni l’Italienne a dû boire le calice jusqu’à la lie : 452.000 travailleurs étrangers sont attendus dans la Botte d’ici 2025, la plus importante admission de travailleurs immigrés des douze dernières années.
Le gouvernement dirigé par l’Extrême-droite italienne bat donc sa coulpe : un an après une campagne électorale dominée par la chasse aux immigrés comme partout ailleurs en Occident d’ailleurs, Georgia Meloni annonce donc le recours aux travailleurs immigrés, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la restauration et de la pêche.
Moins qu’un vieillissement de la population italienne, les ambitions de Meloni vont en réalité à l’encontre des textes de la Commission européenne ; elle a donc reçu des menaces de celle-ci :
* Une sanction monétaire par des taux d’intérêt divergents de l’Allemagne sur l’euro ;
* Le non-rachat des obligations du trésor italien par la Banque centrale européenne (Bce).
La politique d’immigration des Droitistes ne pourrait aboutir que sous 2 conditions :
-> Sortir de l’UE
-> Renoncer à la monnaie Euro, nous câble Séga Fall Mbodji, notre correspondant en France.
Meloni n’a tout simplement pas eu le choix.