GMT Pile à l'heure

La Ligne du Devoir

Hivernage, La crainte de la foudre: L’astrophobie, cette peur absurde de la saison des pluies Par Khadidiatou GUEYE Fall

En cette période d’hivernage, les précipitations s’imposent. Les précipitations constituent les météores qui tombent dans une atmosphère ; il peut s’agir de solides ou de liquides selon la composition et la température de cette dernière. Ces précipitations sont souvent accompagnées de phénomènes naturels. Un phénomène naturel est un fait naturel constaté, susceptible d’étude scientifique, et pouvant devenir un sujet. Un phénomène naturel est un fait qui ressort de la nature et indépendant de la volonté humaine.

On distingue plusieurs phénomènes naturels parmi lesquels  la foudre. Ce phénomène est d’actualité en cette saison des pluies. La foudre constitue une décharge électrostatique disruptive qui peut se produire lorsqu’une grande quantité d’électricité statique s’est accumulée dans des zones de nuages d’orage, dans ces nuages, entre eux ou entre de tels nuages et le sol (la terre ou la mer). La différence de potentiel électrique (électrostatique) entre les deux zones peut atteindre 10 à 20 millions de volts.

Pour que la  foudre apparaisse,  un plasma est produit dans l’air sur le parcours de la décharge, causant les deux phénomènes observés : l’éclair d’une part, qui se propage très rapidement, et d’autre part le tonnerre, qui résulte d’une dilatation explosive de l’air échauffé par l’éclair, et se propage relativement lentement (à la vitesse du son dans l’air, qui dépend de sa température).

La foudre a tendance à frapper de préférence le sol proche du nuage générateur, en particulier dans les régions de haute altitude, et plus particulièrement les bâtiments et arbres, ou tous objets proéminents sur le sol ou la mer, qui peuvent être plus précisément ciblés par effet de pointe, mais aussi par des effets de conduction électrique. Le tonnerre peut résonner d’un craquement sec et immédiat lorsque l’éclair est proche, ou gronder plus largement au loin, en particulier en montagne, par effets d’écho. Comme la lumière voyage beaucoup plus vite que le son, l’éclair est en général visible bien avant que le tonnerre ne soit audible, ce qui permet  d’estimer la distance à laquelle la foudre est tombée.

La foudre peut engendrer de nombreux dangers, à savoir électrocution des personnes et des animaux, déclenchement d’incendies, interférences électromagnétiques nuisibles aux communications, à l’aviation et à la navigation, destructions de composants dans les équipements électroniques, etc. Ainsi, rares sont les personnes qui ne craignent pas la foudre : si ce n’est le tonnerre, ce sont les éclairs.

 Aissata Ly, une étudiante à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle ne supporte ni les éclairs ni le tonnerre. « Depuis toute petite, je crains la foudre, que ça soit les éclairs ou le tonnerre. J’ai toujours eu l’astrophobie. Quand j’entends le bruit, c’est comme si c’était la fin du monde »  confie-t-elle.

Aissata vit cette peur comme un traumatisme. Elle ajoute : « C’est pourquoi j’ai toujours peur de la saison des pluies”.

Pour la jeune étudiante, la pluie à elle seule n’impacte en rien sur sa conscience mais si cette dernière est accompagnée de foudre, elle devient bouleversée.

 

Pour lire la suite, consulter l’article en ligne gratuitement dans notre journal à la page 7 ou téléchargez le :