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La Ligne du Devoir

Dakar, toutes sirènes hurlantes

Les sirènes de Dakar et de ses environs…

La pollution sonore 

devrait nous préoccuper tous…

Le seuil à ne pas dépasser reste 85 décibels…

La capitale du Sénégal klaxonne mais Dakar laisse « hurler les sirènes » au lever du jour et tard dans la soirée, sous le regard des étoiles ébahies, même l’étoile polaire…

Dakar, capitale de la mer et du soleil, vit depuis des décennies avec deux « sirènes silencieuses » et plusieurs sirènes autres qui rugissent dès l’aube…
Là où commence Dakar, là où la borne « 0 » a été implantée, à la Place de l’Indépendance, anciennement Place Protêt, la place des « Porteurs de pancartes » (26 août 1958) qui luttaient pour l’indépendance de notre pays, là où flottent les drapeaux du Sénégal, avec les trois couleurs, vert, or (jaune), rouge et l’étoile verte qui relie la terre du Sénégal au cosmos de toutes les énergies, les vibrations émises par les « sirènes rugissantes » nous achèveront bientôt…
Entre deux sirènes, il faut apprendre –dès l’enfance- à choisir la moindre, la « sirène silencieuse »…
Les deux « sirènes silencieuses » ont été posées l’une sur la terre ferme – les Dakarois l’ont repérée – et l’autre sur l’eau, dans l’espace marin qui jouxte l’archipel de la Madeleine.
Toutes celles et tous ceux qui connaissent la Côte d’Ivoire, ont pu découvrir un jour – la nuit – la « baie des sirènes » située dans le Grand Bérébi…
Les sirènes chantent toujours à une heure tardive mais inconnue de la nuit ou de la « naissance » du jour…
Les architectes qui sont nos guides dans les villes devenues capitales, et qui ont appris à marcher dans la capitale, les architectes en devenir du Collège d’Architecture de Dakar, ont dessiné ou redessiné les formes qui sautent aux yeux…
Bien sûr, les architectes en devenir mettront un jour sur toutes les formes architecturales découvertes ou redécouvertes de la capitale de la mer et du soleil, le « son »qui nous permettra d’établir le « distinguo » entre les sirènes : les « sirènes silencieuses » et les « sirènes rugissantes »…
Côté terre, côté mer…

La pollution sonore de la capitale Dakar reste une pollution qui devrait nous préoccuper tous…
Décibels ou mirabelles ?
Les oiseaux qui n’ont plus assez de refuges dans la capitale, car les arbres disparaissent les uns après les autres (actions anthropiques ?) même les « caïlcédrats », chantent de moins en moins…
Bombay (Mumbaï), ville lointaine de l’Inde qui reste reliée à Dakar par les « passerelles de la mer », est une ville qui « klaxonne » ; Dakar klaxonne mais Dakar laisse « hurler les sirènes » au lever du jour et tard dans la soirée, sous le regard des étoiles ébahies, même l’étoile polaire…
Tirer sur les « sirènes rugissantes » ne nous avancera à rien car je doute de plus en plus que nous soyons nombreux, dans la capitale, à les entendre : les problèmes commencent…
Une étude comparative de l’émission des « décibels » dans quelques capitales de l’Afrique, de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie, une étude qui serait réalisée par des médecins, ORL de préférence, mais également des médecins spécialisés en santé publique, pourrait nous permettre de « situer » Dakar sur la vaste échelle des décibels…
Le seuil à ne pas dépasser reste 85 décibels…
Afin de ne pas gêner la promotion de la capitale de la mer et du soleil, le texte que j’ai écrit pour « sonner l’alarme » (décibels ?) restera « enveloppée d’étoiles » et la beauté de Dakar sera préservée, au-delà des « décibels »…
Fort heureusement – courons vite – le TER est silencieux…
Le BRT devrait, en principe, choisir le « silence » pour avancer et traverser la ville à partir de l’îlot Petersen, un îlot posé sur la terre ferme…
Nouveau départ, Dakar terminal…
Les « sirènes rugissantes » émettent des bruits de différents niveaux sonores ; le « bruit » devrait être réglementé, surtout dans la capitale, et les textes doivent exister, à n’en pas douter.
Heureusement pour les Dakarois, l’île de Gorée – Gorée la fée – est proche et sur cette petite île qui porte « sur son dos » des siècles d’histoire ancienne et contemporaine, et qui a été découverte par un explorateur portugais, Dinis Dias, en 1444, seuls les oiseaux chantent…
Ile ou presqu’île ?
Les oiseaux ont choisi leur terre, les hommes hésitent…
« Les résistants hésitent et les hésitants résistent… »

​​​​​​​​Vovo Bombyx
​​​​​​​​23/3/2023