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Cinéma-Cheikh Ibra sous les feux de la Lampe Aborijal, « le père des hommes », honoré à Massalikoul Jinan

Cinéma

Cheikh Ibra sous

les feux de la Lampe

Aborijal, « le père des hommes », 

honoré à Massalikoul Jinan

Par Chérifa Sadany Ibou Daba SOW,
Cheffe du Desk Culture

En collaboration avec Jobrec Film, Madiop Sèye et son équipe de cinéastes ont retracé la vie de Mame Cheikh Ibrahima Fall à travers un documentaire long métrage. L’avant-première projetée a ébloui des Baye Fall. Il a fallu 7 ans, dont 5 ans d’écriture.

L’esplanade de la grande mosquée de Massalikoul Jinan a reçu samedi dernier un monde immense venu pour la projection de film documentaire sur Mame Cheikh Ibrahima Fall.
Réalisé par Madiop Sèye, de son nom d’artiste « Buscapé », Abo Rijaal est un documentaire de 1 h 30mn qui retrace la vie et l’œuvre de Mame Cheikh Ibrahima Fall.
À travers cette œuvre, Madiop Sèye veut faire connaître à l’humanité la dimension spirituelle et philosophique de Mame Cheikh Ibra Fall. « L’idée m’est venue après avoir regardé une émission religieuse sur le mouridisme. Mais au-delà de l’inspiration, écrire un film sur nos guides religieux, particulièrement sur Lamp Fall, est avant tout un devoir en tant que talibé mouride », dit Madiop Sèye.

Madiop Sèye est un jeune cinéaste réalisateur qui fait son petit bonhomme de chemin ; il a déjà réalisé pas mal de films, que ça soit fiction ou documentaires : «Aborijal est mon tout premier long métrage réalisé avec mon équipe dynamique, en 7 ans dont 5 ans d’écriture. Une longue période en terme de recherche et de production certes mais c’est normal car un documentaire doit d’abord donner une information et quelqu’un comme Mame Cheikh Ibrahima Fall, si on veut faire un documentaire sur lui, il faut des recherches approfondies », Informe-t-il.

Madiop Sèye reprend : « Ce que nous attendons de ce documentaire, c’est que la jeunesse s’inspire de Mame Cheikh Ibrahima Fall sur le plan spirituel, intellectuel. Naturellement, nous avions eu des inconvénients puisque que nous avions réalisé Aborijal pendant cinq ans sans budget. Mais la passion, la volonté et l’amour que nous avons pour Mame Cheikh Ibra nous poussaient vers le sommet et aujourd’hui la satisfaction est commune », termine-t-il.

Moussa Ndiaye « Manou » est le premier assistant réalisateur du film documentaire Aborijal. Scénariste et réalisateur, Moussa Ndiaye Manou explique comment il a intégré le projet documentaire. « Madiop Sèye m’a approché avec son idée documentaire sur Cheikh Ibra Fall pour qu’on travaille dans l’élan d’élucider des choses sur la vie de Mame Cheikh Ibrahima Fall que beaucoup ne connaissent pas. Au début, j’étais un peu réticent. Je me demandais si mes capacités allaient servir dans ce documentaire. Mais j’ai répondu à l’appel à l’aventure.
Mon rôle dans Aborijal était de faire les recherches et de trouver les personnes-ressources capables de nous enseigner sur Cheikh Ibrahima Fall ».

Pour Moussa Ndiaye, « l’objectif de faire ce documentaire est de montrer le modèle de réussite sociale dont Mame cheikh Ibrahima Fall a fait preuve. Cela peut inspirer toute personne qui veut se ressourcer, qu’elle soit mouride ou non, musulmane ou non. Nous avons d’autres projets documentaires sur Mame Fallou Fall (fils aîné de Mame Cheikh Ibrahima Fall), et sur Seydi Ahmed Sy (fils aîné d’El Hadj Malick Sy), ces deux fils aînés des chefs religieux qui ont fait la première et deuxième guerre mondiale en France », informe Moussa Ndiaye Manou.