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La Ligne du Devoir

Alternance : Adieu l’esprit de 2000

Entendre réduire les inégalités sociales disproportionnées  (comme cheval de bataille électoral) et que, paradoxalement, on s’échine encore à entretenir ce terreau fertile et de plus en plus propice à de profonds déséquilibres et dysharmonies entre pouvoirs institutionnels abusivement instrumentalisés par un exécutif boulimique.

Alternance politique

On ne fera jamais plus mieux qu’en 2000

Les alternances politiques démocratiques au Sénégal, depuis cette toute première historique de l’an 2000, y semblent désormais difficilement envisageables. Dès lors que les mécanismes favorablement mis en place à cet effet, d’amont en aval du processus électoral, un court laps de temps débarrassé de tous tripatouillages partisans, cèdent par pans entiers sous une logique obstinée du parti avant la patrie jusqu’au spectre tant redouté d’une fragilisation de l’osmose nationale par des tendances “ethnicistement” identitaires et autres d’ordre islamo-confrérique, ostensiblement portées en bandoulière, en guise de fonds de commerce politicien! 
Tels se dessinent, hélas, les horizons socio-politiques s’assombrissant du Sénégal dont on a fait rater tant d’opportunités et de tournants politiques qui s’offraient pour conséquemment baliser et implimenter la voie royale d’un progrès socio-économique irréversible à devoir bâtir autour de tant d’atouts naturels, culturels, inter-religieux, sans surtout oublier cette riche niche traditionnelle de cousinages à plaisanterie comme dispositif dissuasif avéré contre toutes pulsions ethno-suprémacistes démangeant de plus en plus certains démons prêcheurs d’une telle cause répréhensible !
Non ! Ce beau pays qu’est notre cher Sénégal ne mérite pas toutes ces dérives pouvoiristes vers des profondeurs abyssales insurmontables !
Gorguez
gorguezdiop55@gmail.com